Fontaine-Vercors, inauguration du local de campagne par Michel Barrionuevo

Tout d’abord, un grand mercià chacun pour avoir répondu favorablement à notre invitation pour l’inauguration de ce local qui est devenu notre local de campagne depuis le 16 février, je salue la participation de Yannick Boulard, maire honoraire de Fontaine.
Nous sommes à 24 jours du premier tour de ces élections départementales, 24 jours où nous allons nous déployer pour faire mentir les sondages, 24 jours pour mener une campagne offensive ; 24 jours pour faire reculer la désespérance qui se traduit bien souvent, par le vote FN.
Oui, 24 jours pour appeler dans ce canton de Fontaine-Vercors à la Résistance et au progrès pour en finir avec l’austérité imposée !
Nous ne sommes pas les candidats qui se dissimulent derrière des appellations pour faire oublier les partis dont ils ou elles sont issues, nous sommes les candidats présentés par le Parti communiste français, membre du Front de gauche.
Notre programme est un appel constant à la lutte, rien de beau et de durable ne peut voir le jour, sans l’engagement de femmes et d’hommes qui résistent et se battent pour faire progresser la société.
Le fameux calendrier des réformes qui sont imposées, découle de directives européennes, pour façonner l’Europe selon le critère de la concurrence libre et non faussée, ce qui en clair signifie d’imposer l’austérité, les sacrifices et les privations.
Ces politiques de droite, quel que soit le chef d’orchestre, nous mène dans le mur, comme cela s’est passé en Grèce, en Espagne, dans d’autres pays !
Ce mur, c’est le mur de l’argent, où d’un côté une poignée de privilégiés s’enrichissent à outrance, tandis que l’essentiel du peuple est appelé à se serrer la ceinture.
Le vote, le 22 mars pour notre liste, sera celui qui enverra un message clair, un message d’espoir, un message de rêve.
Comme nos aînés, qui il y a 70 ans et plus se sont engagés dans la lutte contre la barbarie nazie, le pétainisme et ont écrit un programme nommé « les jours heureux », nous serons les dignes héritiers du Conseil national de la Résistance.
Ce rêve, leur rêve a donné la Sécurité sociale, les congés payés, des droits nouveaux aux travailleurs, le droit de vote des femmes, les nationalisations et les Services publics. Comment, ce qui a été possible dans un pays, hier ruiné, aujourd’hui ne serait plus possible ! Le signal que renvoie la loi Macron, c’est cela, le retour en arrière, vers le début du siècle dernier.
Depuis des décennies, les actions gouvernementales ont remis en cause, les avancées gagnées par nos aînés. Si ces reculs ont été possibles, cela est dû à l’affaiblissement de la force essentielle porteuse de ces avancées : les communistes !
Vivre de plus en plus mal, n’est pas inéluctable ! Nous avons à travailler pour que ces colères ne se trompent pas de cible, mais pour qu’elles se traduisent par la mise en œuvre d’une autre politique.
Une politique qui s’attaque aux profits financiers, aux gâchis. Les collectivités locales qui assument 72% des investissements dans notre pays, doivent refuser d’être pressurées. Ce lundi, au cours du débat d’orientations budgétaires de la commune de Sassenage, Monsieur Coigné expliquait que les reculs des dotations d’État, n’étaient pas des désengagements, mais le résultat de rééquilibrages. N’en déplaise au maire de cette commune, nous refusons l’austérité !
Dans notre programme, nous avons mis en avant la question du développement et de la gratuité des transports, la gratuité est-ce une utopie ? Non, c’est une avancée écologique et sociale ! Le rêve de la gratuité a été possible à Aubagne parce qu’il y a eu une volonté politique. Lorsque la première ligne de tram reliant Fontaine à Grand’Place a été mise en œuvre, l’État a participé à hauteur de 50%, aujourd’hui, les participations ont été réduites comme peau de chagrin.
S’attaquer au niveau national à tous les détournements d’argent qu’ils soient sous la forme de réductions de cotisations, de cadeaux au grand patronat, sans lien avec l’emploi, de la taxation des actifs financiers au même niveau que ceux imposés aux salariés, doivent permettre de répondre aux besoins de la société.
Dans les 24 jours à venir, le résultat que nous obtiendrons sera lié au nombre de femmes et d’hommes, avec qui nous serons en contact pour les gagner à aller voter et à voter dans le sens de la défense de leurs intérêts.
L’abstention et notamment l’abstention de gauche, est nuisible aux intérêts des populations. Ce réflexe de dénonciation de la politique gouvernementale, sera beaucoup plus efficace, s’il se tourne en vote positif, pour la liste porteuse d’espérance, celle qu’avec Muriel Chaffard, Pierre Martin, Antoinette Chaninet, nous présentons !
N’hésitons pas à nous tourner vers nos amis, nos voisins, nos familles pour éclairer les débats, gagner une à une les voix qui empêcheront le bleu marine d’être qualifié pour le second tour, nous sommes disponibles pour apporter un nouveau souffle sur ce canton.
Élu-e-s, nous privilégierons la démocratie et nous rendrons compte en permanence de nos actions, pour rapprocher l’élu-e et la citoyenne ou le citoyen. Comme, je l’ai dit précédemment, rien ne s’obtiendra sans luttes. Lorsque nous ferons le bilan de chaque avancée, ce ne sera pas pour dire, vos Conseillers départementaux ont obtenu ceci ou cela pour le canton, chaque avancée sera le fruit d’une action collective, c’est en tout cas, notre conception du mandat d’élu.
Le repli ou la frilosité, ce n’est pas notre choix, nous sommes pour le rassemblement, un rassemblement sur la base de valeurs partagées !
Si nous sommes, des dizaines aujourd’hui, très vite des centaines, voire des milliers partageant la même vision de la mission à accomplir, et bien, ensemble, nous pourrons gagner !