Fontaine-Vercors: répondre clairement à la question des gratuités

Ce 10 mars, l'Assemblée nationale a voté en première lecture le second volet de la loi NOTRe qui devra passer par la CMP (assemblée nationale et sénat).
Interrogé par le collectif pour la gratuité des transports publics dans l'agglomération grenobloise, voici notre réponse:
Entre l’ensemble de nos colistiers, la volonté d’œuvrer à la gratuité des transports dans l’agglomération est identique. nous l’avons précisé dans notre journal de campagne, ainsi que dans la profession de foi en y adjoignant l’idée supplémentaire, compte tenu de la spécificité de notre canton, du développement des transports en commun dans le Vercors.
L’Assemblée nationale retire la compétence des transports scolaires au département, pas celle des transports urbains, si nous sommes élus, le collectif pour la gratuité des transports dans l’agglomération pourra compter sur un soutien actif de notre part.
Le versement transports des entreprises a connu différentes évolutions, prétendre qu’à 2%, il a atteint son seuil maximal, c’est ne pas tenir compte des réalités.
La question de la gratuité de services, c’est un choix politique ! Rien n’oppose à ce que cette gratuité s’étende à des secteurs comme les premiers mètres cubes d’eau, les premiers kilowatts/heures pour l’énergie, le droit au logement, à la santé !
A Fontaine, par exemple, la municipalité a instauré la gratuité de l’accès à la bibliothèque, pour le développement de la culture, cette démarche est conforme à ce qui fonde notre originalité: faire en sorte que les aspirations premières de nos concitoyennes et concitoyens échappent à la loi marchande.
La vie de chaque individu est à mettre en valeur, sur d’autres critères que celui de l’argent ou du simple aspect comptable. Si nous sommes élus, c’est vers cette conception que nous voulons diriger nos efforts. Ce ne sera pas facile, mais un ou une élue doit-il choisir la voie de la facilité.
Il y aura besoin de luttes pour imposer d’autres choix, une autre conception du service public. Nos aînés, avec le programme du Conseil national de la Résistance “les jours heureux” ont osé, nous serons des élus qui oseront rompre avec la logique de la concurrence libre et non faussée que l’Europe veut nous imposer.
Notre choix du mot d’ordre: Résistance et Progrès pour en finir avec l’austérité, n’est pas anodin ! L’Isère que nous voulons, c’est celle qui renoue avec les valeurs révolutionnaires, avec les combats pour les gratuités, nous pouvons être des précurseurs !