Des fontainois se disent: mais moi sur quel canton vais-je voter ?

Le Décret n° 2014-180 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Isère indique que le canton N°6 de Fontaine-Seyssinet, sur la partie de la commune de Fontaine située au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Seyssinet-Pariset, rue du Commandant-Lenoir, rue de l'Abbé-Vincent, place Henri-Chapays, boulevard Paul-Langevin, rue Jean-Prévost, rue Garibaldi, rue Henri-Roudet, rue des Alpes, rue Charles-Michels, rue du Docteur-Valois, avenue du Vercors, boulevard Joliot-Curie, rue Henri-Wallon, rue Paul-Vaillant-Couturier, piste cyclable, cours du Drac, jusqu'à limite territoriale de la commune de Grenoble.
Et par rapport au canton N°7 de Fontaine-Vercors, le Décret indique: la partie de la commune de Fontaine non incluse dans le canton de Fontaine-Seyssinet.
Pas si simple de s'y retrouver, d'autant que 2 bureaux de vote, Danielle Casanova et l'Ancienne mairie sont situés dans le périmètre du nouveau canton de Fontaine-Seyssinet. (Voir le plan ci-dessus en augmentant sa taille au maximum)
Que des électeurs et électrices votant auparavant sur Fontaine-Seyssinet dans le secteur compris le long du Boulevard Joliot Curie entre l'Avenue du Vercors et la rue Charles Michels voteront sur Fontaine-Vercors.
 A contrario, celles et ceux qui votaient sur Fontaine-Sassenage dans les parties comprises rue Charles Michels entre la rue Yves Farge et la rue des Alpes, ou bien, Boulevard Joliot Curie entre la rue Charles Michels et la rue Paul Vaillant Couturier deviennent électrices et électeurs sur Fontaine-Seyssinet, etc.....
Lors de sa conférence de presse, hier, Pierre Laurent soulignait:
A quoi assistons-nous ? 
Une occultation totale des enjeux de ces élections départementales
Ces élections concernent pour la première fois tous les départements en même temps ; le mode de scrutin a changé, entraînant un important renouvellement des candidats et la présentation de milliers de femmes ; les cantons ont été redécoupés sans information des électeurs ; la réforme territoriale met en jeu le rôle et l'avenir, pourtant essentiels, des départements.
Cela mérite une grande campagne. Le Premier ministre, qui voulait supprimer les départements, semble redécouvrir leur importance. Très bien. Mais quelles conclusions en tire-t-on ? Malgré ces enjeux, les Français sont privés de toute information et débat sérieux pour forger leur opinion.
Nous demandons que soit corrigé ce déni démocratique dans les 3 semaines qui restent. Des débats d'ampleur nationale, avec la présence de toutes les sensibilités politiques, doivent être organisés en prime time sur toutes les antennes d'information
Le scandale est d'autant plus grand qu'en lieu et place du débat attendu se développe une incroyable promotion et banalisation du Front national au mépris du danger que cela fait courir à la démocratie et à l'unité nationale.
Matin et soir le poison de la haine du racisme, de la division et de la séparation des Français est distillé sans réaction. Au déni démocratique s'ajoute donc l'irresponsabilité politique.
Je dis stop à cette opération de banalisation permanente et continue. Et j'alerte sur les dangers qu'elle fait courir à la France. (Voir texte intégral)