Déception, Résignation, colère…
Les mots se télescopent pour traduire le sentiment des femmes et des hommes qui ont voté en 2012 en espérant le changement. Électeurs de gauche, socialistes, écologistes, communistes et du Front de gauche, nous avons voté en 2012 non seulement pour nous débarrasser de Sarkozy, mais aussi de sa politique.
Les mots se télescopent pour traduire le sentiment des femmes et des hommes qui ont voté en 2012 en espérant le changement. Électeurs de gauche, socialistes, écologistes, communistes et du Front de gauche, nous avons voté en 2012 non seulement pour nous débarrasser de Sarkozy, mais aussi de sa politique.
Certains avaient beaucoup d'espoir, d'autres beaucoup moins d'illusions. Moins de 3 ans après le bilan est catastrophique. Hollande et les gouvernements successifs n'auront même pas fait semblant de mener une politique de gauche. Depuis le début ils n'obéissent qu'au MEDEF et aux marchés financiers.
Et pour quels résultats ? Alors que les dividendes versés aux actionnaires augmentent, nous assistons à l'explosion du chômage et de la précarité. La loi Macron, pire encore que l'illustration d'une politique de renoncement est saluée et encouragée par la droite et les forces libérales.
Face à ce que certains qualifient de trahison, les femmes et les hommes de gauche renoncent. Une force considérable, mais désabusée, qui, en ces temps difficiles et incertains, baisse les bras en se disant « A quoi bon ? Tous les mêmes ! ».
Le 22 mars lors des élections départementales, certains sont prêts à s'abstenir, ou à parfois se laisser tenter de voter pour le pire.
Nous avons toutes les bonnes raisons d'être déçus et en colère, mais pour autant faut-il laisser à la droite et son extrême tous les pouvoirs, les laisser décider de tout à notre place? Faut-il, face à la trahison de nos espoirs, nous résigner à faire une croix sur notre avenir et l’avenir de nos enfants et petits enfants?
Face à la déception, Jean-Christophe Cambadelis, le Premier secrétaire du PS ne trouve rien de mieux que de faire porter la responsabilité de son échec sur l'ensemble des forces de gauche qui ne se rangeraient pas derrière le PS. Pour se rassembler la peur de la droite ne suffit pas, il faut être d'accord sur une politique. Et comment les forces de gauche pourraient-elles se rassembler derrière une politique libérale ?
Et pour quels résultats ? Alors que les dividendes versés aux actionnaires augmentent, nous assistons à l'explosion du chômage et de la précarité. La loi Macron, pire encore que l'illustration d'une politique de renoncement est saluée et encouragée par la droite et les forces libérales.
Face à ce que certains qualifient de trahison, les femmes et les hommes de gauche renoncent. Une force considérable, mais désabusée, qui, en ces temps difficiles et incertains, baisse les bras en se disant « A quoi bon ? Tous les mêmes ! ».
Le 22 mars lors des élections départementales, certains sont prêts à s'abstenir, ou à parfois se laisser tenter de voter pour le pire.
Nous avons toutes les bonnes raisons d'être déçus et en colère, mais pour autant faut-il laisser à la droite et son extrême tous les pouvoirs, les laisser décider de tout à notre place? Faut-il, face à la trahison de nos espoirs, nous résigner à faire une croix sur notre avenir et l’avenir de nos enfants et petits enfants?
Face à la déception, Jean-Christophe Cambadelis, le Premier secrétaire du PS ne trouve rien de mieux que de faire porter la responsabilité de son échec sur l'ensemble des forces de gauche qui ne se rangeraient pas derrière le PS. Pour se rassembler la peur de la droite ne suffit pas, il faut être d'accord sur une politique. Et comment les forces de gauche pourraient-elles se rassembler derrière une politique libérale ?
Face à la colère, Manuel Valls panique et ne trouve d'autres solutions pour
rassembler que d'agiter les peurs autour du Front national.
Le danger est
réel, mais pour l'endiguer, les postures, les gesticulations ne servent à rien :
il faut changer de politique.
Les départements : un maillon essentiel des politiques
publiques
Les élections départementales sont l'occasion de donner de la force à des
élu-e-s de combats qui soutiendront les politiques de solidarité des
départements : politiques de santé, d'aide aux personnes handicapées et
âgées, de protection de l'enfance, de transports scolaires, d'insertion des
personnes en difficultés etc. et d'encourager des choix pour le progrès
social, l'emploi et les revenus, le vivre ensemble et l'environnement.
En résumé, c'est faire le choix du bouclier social quand tous les autres ne
jurent que par des réductions de la dépense publique qui fragilisent les plus
modestes et par conséquent sont créateurs d'injustices.
Une nouvelle gauche émerge
Ces élections sont aussi l'occasion de donner un signal : une nouvelle
gauche se construit. Une gauche qui ne se résigne pas, une gauche antilibérale,
contre l'austérité. Une gauche qui fait passer l'intérêt des peuples
avant celui des banques, une gauche pour qui le vivre ensemble ne reste pas
qu'une formule !
Dimanche 22 mars, nous voulons faire entendre notre voix, une autre
voix, nous sommes en colère mais nous ne nous résignons pas. Nous
voulons un nouvel élan progressiste pour notre département et pour notre
pays !
Vous ne pouvez pas aller voter le 22 mars ?
Si vous ne connaissez personne pour porter votre procuration dans ce canton de Fontaine-Vercors, transmettez nous vos coordonnées en utilisant l'onglet à gauche de ce blog "nous adresser un message". Nous tenterons de vous trouver un ou une mandataire de votre commune.
Pour les autres cantons, utilisez le site : http://procuration.pcf.fr : les militants du PCF
essaieront de vous mettre en relation avec un électeur ou une électrice Front de Gauche près de chez vous.
Attention, nous adresser un message ou bien s'inscrire sur le site, ne vous dispensera pas de faire les démarches administratives.