Les réunions publiques se succèdent, la veille à Engins, il y avait exactement le même nombre de participants que lors de la réunion organisée par la droite, mais un débat qui aura duré près de 3 heures.
A Sassenage, dans la salle Jacques Prévert, le binôme Michel Barrionuevo et Muriel Chaffard aura rassemblé 2 fois plus de présents que le maire candidat de ces départementales.
De quoi donner du baume au cœur des participants. De plus en plus de personnes commencent à croire à une qualification pour le second tour et à une possible victoire.
Au fil des contacts, la sympathie s’élargit, ce canton depuis la libération a connu 4 conseillers généraux communistes : Julien Touche, Léon Pinel, Louis Maisonnat et Yannick Boulard qui auront accompli 45 années de mandats sur les 70 ans qui se sont écoulés depuis la capitulation de l’Allemagne Nazie, en 1945.
Tout est fait pour pousser à l’abstention, pour pousser au vote FN.
Du Président de la République en passant par le Premier ministre, les autres membres du gouvernement, la seule parade trouvée, n’est pas de changer de politique, mais de faire obstacle au vote FN.
Soyons clairs, même si le FN réédite son résultat des élections européennes, il ne dépassera pas, sur la partie de l’ancien canton de Villard de Lans les 20%, compte tenu des candidatures en compétition.
Le 29 mars, il y aura face à la droite, un binôme de gauche !
Ici, à Sassenage, chacun a en mémoire, le résultat calamiteux de la gauche avec moins de 40% et 1 100 voix d’écart, du jamais vu !
Depuis les élections municipales et européennes, la déception vis-à-vis de la politique gouvernementale a encore progressé, notamment suite au volet de la loi Macron et à l’utilisation du 49-3, contre son propre camp, pour faire passer ce texte en première lecture à l’Assemblée nationale.
À ceux qui passent leur temps à parler de défaite, de suicide, d'enterrement, nous, nous avons envie d'une gauche qui change de cap !
Nous voulons que ce département reste à gauche, non pas pour reconduire les orientations nationales, et vider le département de la compétence générale, mais au contraire pour lui donner les moyens d’avancer.
Notre programme est un appel constant à la lutte.
Rien de beau et de durable ne peut voir le jour, sans l’engagement de femmes et d’hommes qui résistent et se battent pour faire progresser la société.
Le fameux calendrier des réformes qui sont imposées, découle de directives européennes, pour façonner l’Europe selon le critère de la concurrence libre et non faussée, ce qui en clair signifie d’imposer l’austérité, les sacrifices et les privations.
Ces politiques émanant de la droite, quel que soit le chef d’orchestre, nous mène dans le mur, comme cela s’est passé en Grèce, en Espagne, dans d’autres pays !
Ce mur, c’est le mur de l’argent, où d’un côté une poignée de privilégiés s’enrichissent à outrance, tandis que l’essentiel du peuple est appelé à se serrer la ceinture.
Le vote, le 22 mars pour notre liste, sera celui qui enverra un message clair, un message d’espoir, un message de rêve.
Vivre de plus en plus mal, n’est pas inéluctable !
Nous avons à travailler pour que ces colères ne se trompent pas de cible, mais pour qu’elles se traduisent par la mise en œuvre d’une autre politique.
Une politique qui s’attaque aux profits financiers, aux gâchis.
Les collectivités locales qui assument 72% des investissements dans notre pays, doivent refuser d’être pressurées. Nous comprenons la colère des entreprises du BTP qui ont bloqué Grenoble, en débat de semaine.
Si l’investissement des collectivités recule, c’est le chômage qui progresse !
Élu-e-s, nous privilégierons la démocratie et nous rendrons compte en permanence de nos actions, pour rapprocher l’élu-e et la citoyenne ou le citoyen. Rien ne s’obtiendra sans luttes. Lorsque nous ferons le bilan de chaque avancée, ce ne sera pas pour dire, vos Conseillers départementaux ont obtenu ceci ou cela pour le canton, chaque avancée sera le fruit d’une action collective, c’est en tout cas, notre conception du mandat d’élu.